La ministre de l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, fait le point sur le déploiement du plan numérique à l'école
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Centre d'Expérimentation et d'Innovation pour l'Action Educative
vendredi 23 octobre 2015
dimanche 4 octobre 2015
il devient de plus en plus difficile de "faire l'école"
La classe "cocotte-minute", "la pédagogie de garçon de café", la baisse du niveau, l'individualisme...
Ce que beaucoup d'enseignants pensent, Philippe MEIRIEU l'expliquait déjà il y a deux ans
"Nous vivons, pour la première fois, dans une société où l'immense majorité des enfants qui viennent au monde sont des enfants désirés. Cela entraîne un renversement radical : jadis, la famille "faisait des enfants", aujourd'hui, c'est l'enfant qui fait la famille. En venant combler notre désir, l'enfant a changé de statut et est devenu notre maître : nous ne pouvons rien lui refuser, au risque de devenir de "mauvais parents"...
Ce phénomène a été enrôlé par le libéralisme marchand : la société de consommation met, en effet, à notre disposition une infinité de gadgets que nous n'avons qu'à acheter pour satisfaire les caprices de notre progéniture.
Cette conjonction entre un phénomène démographique et l'émergence du caprice mondialisé, dans une économie qui fait de la pulsion d'achat la matrice du comportement humain, ébranle les configurations traditionnelles du système scolaire.
Pour avoir enseigné récemment en CM2 après une interruption de plusieurs années, je n'ai pas tant été frappé par la baisse du niveau que par l'extraordinaire difficulté à contenir une classe qui s'apparente à une cocotte-minute.
Dans l'ensemble, les élèves ne sont pas violents ou agressifs, mais ils ne tiennent pas en place. Le professeur doit passer son temps à tenter de construire ou de rétablir un cadre structurant. Il est souvent acculé à pratiquer une "pédagogie de garçon de café", courant de l'un à l'autre pour répéter individuellement une consigne pourtant donnée collectivement, calmant les uns, remettant les autres au travail.
Il est vampirisé par une demande permanente d'interlocution individuée. Il s'épuise à faire baisser la tension pour obtenir l'attention. Dans le monde du zapping et de la communication "en temps réel", avec une surenchère permanente des effets qui sollicite la réaction pulsionnelle immédiate, il devient de plus en plus difficile de "faire l'école". Beaucoup de collègues buttent au quotidien sur l'impossibilité de procéder à ce que Gabriel Madinier définissait comme l'expression même de l'intelligence, "l'inversion de la dispersion".
Dès lors que certains parents n'élèvent plus leurs enfants dans le souci du collectif, mais en vue de leur épanouissement personnel, faut-il déplorer que la culture ne soit plus une valeur partagée?" Philippe MEIRIEU
pour suivre le site de philippe MEIRIEU
Ce que beaucoup d'enseignants pensent, Philippe MEIRIEU l'expliquait déjà il y a deux ans
"Nous vivons, pour la première fois, dans une société où l'immense majorité des enfants qui viennent au monde sont des enfants désirés. Cela entraîne un renversement radical : jadis, la famille "faisait des enfants", aujourd'hui, c'est l'enfant qui fait la famille. En venant combler notre désir, l'enfant a changé de statut et est devenu notre maître : nous ne pouvons rien lui refuser, au risque de devenir de "mauvais parents"...
Ce phénomène a été enrôlé par le libéralisme marchand : la société de consommation met, en effet, à notre disposition une infinité de gadgets que nous n'avons qu'à acheter pour satisfaire les caprices de notre progéniture.
Cette conjonction entre un phénomène démographique et l'émergence du caprice mondialisé, dans une économie qui fait de la pulsion d'achat la matrice du comportement humain, ébranle les configurations traditionnelles du système scolaire.
Pour avoir enseigné récemment en CM2 après une interruption de plusieurs années, je n'ai pas tant été frappé par la baisse du niveau que par l'extraordinaire difficulté à contenir une classe qui s'apparente à une cocotte-minute.
Dans l'ensemble, les élèves ne sont pas violents ou agressifs, mais ils ne tiennent pas en place. Le professeur doit passer son temps à tenter de construire ou de rétablir un cadre structurant. Il est souvent acculé à pratiquer une "pédagogie de garçon de café", courant de l'un à l'autre pour répéter individuellement une consigne pourtant donnée collectivement, calmant les uns, remettant les autres au travail.
Il est vampirisé par une demande permanente d'interlocution individuée. Il s'épuise à faire baisser la tension pour obtenir l'attention. Dans le monde du zapping et de la communication "en temps réel", avec une surenchère permanente des effets qui sollicite la réaction pulsionnelle immédiate, il devient de plus en plus difficile de "faire l'école". Beaucoup de collègues buttent au quotidien sur l'impossibilité de procéder à ce que Gabriel Madinier définissait comme l'expression même de l'intelligence, "l'inversion de la dispersion".
Dès lors que certains parents n'élèvent plus leurs enfants dans le souci du collectif, mais en vue de leur épanouissement personnel, faut-il déplorer que la culture ne soit plus une valeur partagée?" Philippe MEIRIEU
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vendredi 25 septembre 2015
Un monde meilleur
La révolution numérique provoque-t-elle une “pandémie de stress” ?
A l’heure du lancement de la Grande Ecole du numérique, une initiative gouvernementale qui “entend répondre aux opportunités d’emploi dans le secteur du numérique”, Thierry Venin s’interroge sur les bénéfices réels de la révolution informatique pour le monde du travail, et pour la société entière. Inquiet de ce qu’il appelle “la pandémie du stress au travail”, le sociologue propose une réflexion sur la place de l’objet numérique.
dimanche 13 septembre 2015
Rentrée scolaire : des tablettes dans les cartables
Le grand plan e-éducation des collèges et des écoles entre dans une phase concrète dès cette rentrée, avant sa généralisation en 2016. Mais l’économie des éditeurs repose toujours sur le manuel imprimé, dont l’Etat relancera le financement l’an prochain.
lundi 17 août 2015
Samsung lance le Campus Junior, une façon ludique d'apprendre aux enfants la programmation informatique
Une plateforme internet interactive et entièrement gratuite, pour permettre aux plus jeunes (7-13 ans) de s’initier en s’amusant à la programmation informatique.
Le numérique fait aujourd’hui partie de notre quotidien et l’initiation à la programmation informatique sur le temps périscolaire se met progressivement en place en France. Cette initiation permet de développer chez les enfants certaines compétences fondamentales, telles que la logique et les mathématiques. Mais elle permet aussi de s’ouvrir à un nouvel univers de création, dans lequel les enfants vont pouvoir laisser libre cours à leur imagination pour inventer leurs propres jeux et partager leurs réalisations avec leur famille et leurs amis. Et pourquoi pas se découvrir une vocation ?
mardi 11 août 2015
Bonne rentrée à tous !
C’est pourquoi le développeur Syed Qazi, propose une application baptisée Disable Windows 10 Tracking pour bloquer la collecte de données...
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dimanche 14 juin 2015
Bientôt le fin de l'écriture manuscrite à l'école !
Les cahiers vont être remplacés par les claviers et l'apprentissage de l'écriture manuscrite par celui du codage informatique dès l'âge de 5 ans !
La Finlande, Le Royaume Uni et les Etats-Unis appliquent déjà cette réforme
la France n'est pas prête !
La Finlande, Le Royaume Uni et les Etats-Unis appliquent déjà cette réforme
la France n'est pas prête !
La France "ne renonce pas à l'écriture manuelle cursive"
Que faut-il en penser ?
Est-ce une résistance saine ou un nouveau retard pédagogique pour la France ?
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